Achevée en 1555, l’église Notre-Dame de l’Assomption à Samoëns est un témoignage architectural de l’œuvre des renommés tailleurs de pierres du village.
La première mention de l'église date de 1167. Ancienne collégiale du Diocèse de Genève, l'église actuelle a été construite sur les ruines de l'ancienne église détruite en 1476 lors de l'invasion des Bernois. De cette église d'origine, ne semblent subsister que la partie inférieure de la tour-clocher (XIIIe siècle), ainsi que la chapelle Saint-Claude (XVe siècle). Il fallut attendre 1555 pour voir s'achever les travaux de construction (porche, bas-côté droit). S’ensuivirent alors les travaux du chœur de l’édifice religieux, achevés en 1605. Puis enfin ceux du bas-côté gauche (1621), puis de la sacristie (1840).
L'église de Samoëns, marquée par le travail des tailleurs de pierres, est l’un des symboles du village avec le Gros Tilleul. En effet, les chantiers de l'église et les éléments de décoration ont été l'œuvre des Maçons de Samoëns, tailleurs de pierre réputés en Savoie et en France. Tailleurs auxquels Vauban, Voltaire et Bonaparte ont fait appel pour de multiples travaux. Les bâtisseurs du Giffre ont laissé dans l'église de nombreuses les traces de leur savoir-faire.
En 1917, Marie-Louise Cognacq-Jaÿ, fondatrice des grands magasins de la Samaritaine à Paris, 10 ans après avoir créé le jardin botanique alpin fut de nouveau la bienfaitrice du patrimoine de Samoëns. Elle accepta de subventionner la rénovation de l'intérieur de l'église de son village natal décorée selon le style de l'époque d'inspiration néo-gothique. Ce décor en plâtre armé devenu à son tour vétuste, on entreprit une seconde rénovation générale de l'édifice entre 1978 et 1982. C’est de là dont vient l'aspect moderne de l'église contemporaine, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1987.
Découverte commentée du patrimoine historique et architectural du bourg de Samoëns.
Samoëns était mondialement réputé pour ses tailleurs de pierre. Ces tailleurs de la vallée du Haut-Giffre exportaient leur savoir sur les plus grands chantiers de l’époque et jusqu’à l'autre bout du monde.
Une ascension réputée difficile, sans aucun replat, maintes fois parcourue par le Tour de France. Vue grandiose sur le Mont Blanc. Pente moyenne : 7,5%
Ce jardin botanique classé Jardin remarquable a été créé en 1906 par Marie-Louise Cognacq-Jaÿ, fondatrice de La Samaritaine. Il est scientifiquement géré par le Muséum national d’Histoire naturelle.
Il est des destinations en Haute-Savoie qui évoquent d’emblée bien-vivre, véracité d’un terroir et histoire singulière. Samoëns est de celles-là, portée toute l’année par la vie de ses 2300 habitants, heureux de faire découvrir les beautés ...